« Devenir l’aidant d’un malade souffrant de BPCO, c’est plus qu’un apprentissage », insiste le pneumologue. Pour que le duo patient-aidant devienne « un tandem qui pédale de concert, dans le même sens », il faut que l’aidant informel accepte la maladie, prenne conscience de ce qu’elle est, des nouvelles limites qu’elle impose, mais aussi de tout ce qu’elle permet encore. Il ne peut être laissé seul dans ce parcours. Quand on les interroge, ils s’en plaignent : la communication était absente ou difficile en consultation . Pneumologues, médecins traitants, personnel soignant médical et paramédical, entourage doivent pourtant les aider et s’occuper aussi d’eux.
Une journée de sensibilisation “BPCO se soigne mieux à deux : l’indispensable soutien des aidants” sera organisée dans les locaux de la Fondation du Souffle, le mercredi 20 novembre 2019 au cours de laquelle les visiteurs pourront s’informer sur les différents aspects de la maladie et réaliser une mesure du souffle.
La survenue d’une BPCO est certes en grande partie liée à la consommation de tabac tout au long de la vie et le sevrage de la cigarette reste primordial. Cependant, les connaissances et les recherches de spécialistes mènent à d’autres pistes
La Fondation du Souffle lance une campagne de sensibilisation « BPCO dès l’enfance : Jamais trop tôt, jamais trop tard pour la prévenir, la diagnostiquer, la traiter ». Le message met l’accent sur l’arrêt du tabac en première place des bonnes pratiques pour préserver le souffle, est en cohérence avec le dispositif national Moi(s) sans tabac qui sera lancé pendant le mois de novembre à l’initiative de Santé Publique France et qui incite à l’arrêt du tabac
Je fais partie de cette génération qui a fumé dans le ventre de sa mère. Les parents fumaient à la maison, en voiture, du matin au soir. J’ai été atteinte d’un foyer pulmonaire à 6 mois et enchainé les “bronchites asthmatiformes” mais pourtant j’ai fumé..