Si vous désirez exprimer votre générosité de votre vivant, la donation fait figure de mode de soutien idéal. Par ce geste simple, vous permettez à la Fondation du Souffle de renforcer, sans attendre, ses moyens d’action en matière de prévention, de dépistage, de financement de projets de recherche et d’aide sociale pour les malades les plus défavorisés.
Il existe plusieurs types de donations :
- La donation simple : vous cédez la pleine propriété de votre bien à la Fondation du Souffle,
- La donation de nue-propriété : vous gardez l’usufruit du bien (exemple : le droit d’habiter votre logement) ; la Fondation du Souffle ne devient pleinement propriétaire du bien qu’au décès de l’usufruitier,
- La donation temporaire d’usufruit : vous transmettez provisoirement certains revenus (loyers, intérêts, dividendes, …) tout en profitant d’avantages fiscaux intéressants,
- La donation sur succession : vous cédez à la Fondation du Souffle des biens dont vous héritez et profitez ainsi d’exonération partielle de droits de succession.
Donner de son vivant, c’est transmettre un souffle d’avenir
En faisant une donation à la Fondation du Souffle, vous posez un geste fort, tourné vers les autres et vers l’avenir. Votre engagement soutient des actions concrètes aujourd’hui, et fait avancer la recherche pour demain. C’est une manière vivante et durable de donner du sens à votre générosité.
Les donations classiques ne sont pas soumises à une limite d’âge, dès lors que vous êtes en pleine possession de vos moyens. Comme pour le legs, si vous avez des héritiers réservataires, la donation ne doit pas excéder la quotité disponible sauf si ces derniers renoncent par avance à leur réserve.
Si vous n’avez pas d’héritier réservataire, c’est-à-dire ni conjoint, ni enfant, vous pouvez effectuer librement une donation de tout ou partie de votre patrimoine en faveur du bénéficiaire de votre choix. Si vous avez un ou plusieurs héritiers réservataires, ces derniers bénéficient de ce que l’on appelle la réserve héréditaire, calculée selon le nombre d’héritiers. Vous pouvez disposer librement de la part restante, appelée quotité disponible.

L’assurance-vie, un geste simple pour un impact durable
Parmi les placements préférés des Français, l’assurance-vie est généralement utilisée comme une épargne projet ou de précaution. C’est également une épargne idéale pour préparer sa transmission de patrimoine dans un cadre fiscal avantageux.
Nommer la Fondation du Souffle bénéficiaire d’une assurance-vie, c’est lui donner plus de visibilité sur ses ressources futures et lui permettre d’agir avec encore plus d’efficacité contre les maladies respiratoires.
En désignant la Fondation du Souffle comme bénéficiaire d’un contrat d’assurance-vie, vous soutenez une cause qui vous tient à cœur, tout en préparant l’avenir en toute sérénité. La Fondation vous accompagne avec bienveillance dans cette démarche, respectueuse de vos choix, pour que votre engagement continue à faire grandir l’espoir et la recherche au service de la santé respiratoire.
Qu'est ce qu'une assurance-vie ?
L’assurance-vie est un contrat d’épargne qui vous permet de vous constituer un capital à travers des versement ponctuels ou réguliers. Il peut être souscrit auprès d’une banque ou d’une compagnie d’assurance, sans faire appel obligatoirement à un notaire.
C’est au moment du décès du souscripteur que le contrat prend fin. Le contrat garantit alors le versement des
fonds sous forme de capital ou de rente au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) dans le contrat.
Sachez qu’il existe différents types de contrats (contrats mono-support ou multi-supports, fonds en euros ou en unités de compte) ainsi que différents modes de gestion pour s’adapter au profil et aux objectifs de placement du souscripteur. Votre banquier, votre assureur ou votre notaire pourront vous informer plus en détail sur ce point.
Gros plan sur la clause bénéficiaire
Pour éviter toute ambiguïté, il convient de désigner le(s) bénéficiaire(s) du contrat avec la plus grande
précision dans la clause bénéficiaire du contrat, clause qui peut être modifiée à tout moment par le
détenteur de l’assurance-vie.
Pour désigner la Fondation du Souffle comme bénéficiaire de votre assurance-vie, vous devez libeller la
clause comme suit : « Fondation du Souffle, dont le siège est situé 68 boulevard Saint-Michel - 75006 Paris. »

C’est avec grand plaisir que nous vous accueillons, vous et vos collaborateurs, sur cet espace entièrement conçu pour vous.
Vous y découvrirez notre univers, nos actions, et trouverez des réponses à transmettre à vos clients désireux de soutenir la Fondation du Souffle.
N’hésitez pas à nous demander des brochures d’information sur les maladies respiratoires : elles seront parfaites pour vos salles d’attente ou à remettre directement à vos clients.
Avant toute chose, nous souhaitons vous rappeler que, reconnue d’utilité publique, la Fondation du Souffle est habilitée à recevoir des legs, donations et assurances-vie, en totale exonération de droits de mutation.
À propos de notre Fondation :
La Fondation du Souffle est la seule Fondation Reconnue d’Utilité Publique dédiée à 100 % à la lutte contre les maladies respiratoires.
Créée en 2011, la Fondation du Souffle réunit les principales structures et forces vives de la pneumologie dans son conseil d’administration.
Entièrement privée, elle agit grâce à la générosité de ses donateurs, particuliers et mécènes. La Fondation est plus que jamais nécessaire quand les maladies respiratoires restent l’une des toutes premières causes de mortalité et quand les conditions climatiques et la précarité menacent le souffle et la vie.
C’est fort de l’union de professionnels de santé, des malades et de leurs familles que nous agissons. Au quotidien, l’activité de la Fondation est relayée par un réseau de partenaires actifs sur tout le territoire.
Nos 3 grandes missions prioritaires :
La Fondation du Souffle répond à 3 missions prioritaires :
- Financer la recherche
- Informer et prévenir le grand public sur les maladies respiratoires
- Soutenir les malades respiratoires les plus précaires et leurs familles
Pour plus de détails, rendez-vous sur la page dédiée.
Informations clés sur la Fondation du Souffle
- Dénomination sociale : Fondation du Souffle
- Fondation Reconnue d’Utilité Publique
- Création le 15 novembre 2011 sous l’égide du CNMR : Comité National contre les Maladies Respiratoires association crée en 1916.
- Le CNMR est membre fondateur de la Fondation du Souffle
- Déclaration publiée au Journal Officiel du 17 novembre 2011
- Reconnaissance d’utilité publique par décret du 15 novembre 2011 publié au JO du 17 Novembre 2011
- Siège Social : Paris (75006) 68 Boulevard Saint Michel 75006 Paris
- Ancien Siège Social : Paris (75006) 66 Boulevard Saint Michel 75006 Paris
- Numéro SIREN : 539 168 625
- Numéro SIRET : 539 168 625 00033
- Numéro APE : 94 99Z
- Catégorie juridique : 9300
- Exonération des droits de mutation par décès en vertu de l’article 795.2 du C.G.I.
- Président : Professeur Bruno Crestani
Pour vous permettre de constituer un dossier complet, nous mettons à votre disposition un ensemble de documents téléchargeables :
- Décret de reconnaissance d’Utilité Publique
- Parution au Journal Officiel certifié
- Statuts
- Certificat INSEE
D’autres documents sont à disposition et pourront vous être envoyés pas courrier postal sur simple demande par email ou par téléphone :
- Un dépliant sur les libéralités en faveur de la Fondation du Souffle pour votre salle d’attente ;
- Une brochure d’informations sur les legs, donations et assurances-vie pour que vos clients puissent aller plus loin ;
- Les comptes de la Fondation du Souffle certifiés
- Des brochures d’informations sur les maladies respiratoires et les agresseurs du Souffle (également téléchargeables sur notre site dans la soufflothèque )
Nous mettons également à la disposition de vos clients, les guides des générosités (« la philanthropie un projet de vie » et « Assurance-vie, un don à la portée de tous ») élaboré conjointement par France générosités et le Conseil Supérieur du Notariat.
Nous vous proposons également le guide des libéralités consenties aux associations, fondations et fonds de dotation réalisés avec France Générosités et le Conseil Supérieur du Notariat pour mieux comprendre les démarches liées aux dons, assurances-vie ou legs.
Ce site est vivant : n’hésitez pas à nous faire part de vos attentes, de vos besoins ou de vos idées pour l’enrichir. Nous serons ravis d’échanger avec vous !
Marie-Caroline Tisserand
Responsable Libéralités
📞 Ligne directe : 01 46 34 58 40
📧 mc.tisserand@lesouffle.org
Pourquoi les non-fumeurs peuvent-ils développer des cancers ?
Cette énigme, qui préoccupe les pneumologues depuis des années, a enfin été résolue par une étude menée par le Dr Charles Swanton. Grâce à une analyse épidémiologique de grande ampleur, menée sur un demi-million de personnes en Angleterre, en Corée du Sud et à Taïwan, ainsi qu'à des expérimentations chez la souris, les chercheurs ont réussi à déconstruire en 3 points les mécanismes biologiques impliqués.
Premier résultat : l'exposition aux particules fines (PM2.5) augmente le risque de développer un cancer du poumon chez les non-fumeurs.
Deuxième résultat : la moitié des non-fumeurs non-malades présentent une mutation dans les gènes EGF-R ou KRAS au niveau de leurs tissus pulmonaires. Ces mutations résultent d'un processus naturel lié au vieillissement, puisqu'elles ont tendance à s'accumuler avec l'âge. Elles ne sont pas causées par la pollution et ne suffisent pas à transformer une cellule saine en cellule cancéreuse.
Troisième résultat : au niveau du tissu pulmonaire, les particules fines provoquent une réaction inflammatoire qui conduit les cellules saines mutées dans les gènes EGF-R ou KRAS à se transformer en cellules cancéreuses.
Les cancers qui prennent leur origine dans le poumon sont appelés cancers pulmonaires primitifs.

Parmi ces cancers primitifs, et en fonction des cellules à partir desquelles ils se développent, on distingue deux types de cancers du poumon :
- Les cancers du poumon à petites cellules, qui représentent 15 à 20 % des cancers broncho-pulmonaires primitifs.
- Les cancers du poumon non à petites cellules, les plus fréquents des cancers du poumon avec 80 à 85 % des cas. Dans ce type de cancer, il existe des sous-types avec un certain nombre d’altérations moléculaires qui peuvent donner lieu à des thérapies ciblées, révolution thérapeutique de ces dernières années avec l’immunothérapie.
Les cancers pulmonaires peuvent être secondaires, c’est-à-dire dus à des métastases provenant de cancers du rein, du côlon, du sein, de la prostate, de l’ovaire, de la peau...
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Le cancer du poumon est le 3e cancer le plus fréquent en France.
Il est de plus en plus fréquent chez la femme, dû à une forte augmentation du tabagisme depuis les 70 et 80.
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Le tabagisme est la première cause des cancers du poumon. Le tabagisme passif (inhalation de la fumée d’un ou plusieurs autres fumeurs) est également en cause, qu’il ait lieu dans l’enfance, l’adolescence ou à l’âge adulte.
Le risque de cancers est d’autant plus élevé que le tabagisme a débuté tôt, la durée du tabagisme est grande, le nombre de cigarettes consommées est important.
Chez les non-fumeurs, le risque d’apparition de cancers du poumon, quoique faible, est augmenté par des expositions diverses, à l’amiante, au radon, à des carcinogènes domestiques (cuisson au feu de bois dans les lieux mal ventilés), à la pollution.
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Principalement les fumeurs (hommes et femmes) : le tabac est de loin la 1e cause de cancer broncho-pulmonaire, toutes les formes de tabac peuvent provoquer des cancers ; le cannabis inhalé est aussi un facteur de risque.
- Certaines professions sont plus à risque de développer un cancer broncho-pulmonaire en raison d’expositions répétées :
- aux substances radioactives (techniciens radio),
- à certains métaux et hydrocarbures polycycliques (travailleurs des industries chimiques, pétrolières… ),
- à l’amiante (travailleurs du bâtiment… ).
Le cancer peut alors être reconnu comme une maladie professionnelle.
- L’âge est également un facteur de risque, la fréquence de ce cancer augmente avec l’âge.
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Les principaux signes d’alerte sont :
- une toux persistante différente de celle que connaît bien le fumeur,
- l’apparition de crachats sanglants (hémoptysie),
- la survenue d’infections respiratoires récidivantes ou répondant mal au traitement,
- un essoufflement anormal,
- une douleur dans la poitrine,
- une douleur inexpliquée au niveau du cou, de l’épaule ou du bras,
- une modification de la voix,
- un amaigrissement inexpliqué, une fatigue, une altération de l’état général.
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Tous ces signes ne sont pas spécifiques aux cancers. Ils doivent cependant amener à réaliser :
- un examen clinique,
- la recherche d’un tabagisme actif ou passif, ou d’une exposition à un autre carcinogène ; une BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive) préexistante est également un facteur de risque de cancer pulmonaire,
- des examens complémentaires : radiographies, scanners, endoscopie bronchique, spirométrie (étude du souffle), examens sanguins.
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Les mutations génétiques des cellules peuvent donner naissance à différents types de cancers du poumon, en favorisant la croissance anormale et la propagation du cancer.
Des tests génétiques peuvent être effectués sur les tissus cancéreux à l’occasion d’une biopsie ou d’une chirurgie ; les résultats peuvent aider à décider si le patient est éligible à une thérapie ciblée.
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Il existe plusieurs approches dans le traitement des cancers du poumon, qui peuvent être utilisées seules ou en combinaison.
Dans tous les cas, l’arrêt du tabac est bénéfique pour le succès du traitement.
- La chirurgie
Elle est réservée aux formes sans métastase, ce qui renforce la nécessité d’un diagnostic précoce et d’un bilan d’extension. L’état de santé cardiaque et respiratoire du patient doit permettre la chirurgie, ce qui n’est pas toujours le cas chez les fumeurs.
- La radiothérapie
Ce traitement consiste à soumettre la tumeur, les ganglions atteints, parfois les métastases, à l’action de rayonnements.
- La chimiothérapie
Cette technique consiste à administrer des médicaments anticancéreux (seul ou en association) par cures répétées, à des intervalles réguliers. Elle peut être prescrite pour des patients avec une maladie localisée ou étendue (métastatique).
- Les thérapies ciblées
Ces traitements sont dirigés contre certaines mutations tumorales.
- L’immunothérapie (ou dite thérapie biologique)
Cette technique innovante, issue de recherches récentes, a bouleversé le traitement de certains cancers du poumon.
Elle consiste à modifier l’environnement des cellules cancéreuses pour les rendre à nouveau sensibles aux défenses immunitaires de l’organisme. Autrement dit, elle vise à stimuler le système immunitaire inhibé par la tumeur pour qu'il détruise les cellules tumorales.
L’association de l'immunothérapie et de chimiothérapie pratiquée avant une chirurgie chez des patients atteints d'un type de cancer du poumon très répandu montre une réduction de près de 40 % du risque de récidive et de décès.
Aujourd'hui, cette classe de traitement est largement utilisée pour la prise en charge des affections à un stade avancé ou métastatique.
L'objectif désormais est d'étendre ce traitement aux stades précoces du cancer du poumon pour le traiter plus tôt et plus efficacement, offrant de meilleures chances de rémission aux patients et améliorant considérablement leur qualité de vie.
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- Eviter toutes les formes de tabac : cigarettes, cigares, narguilé, pipe.
- Eviter le cannabis, également cancérigène sous forme inhalée.
- Eviter les atmosphères enfumées et ne pas exposer les enfants à la fumée du tabac, afin de ne pas s’exposer au tabagisme passif, également facteur de risque de cancer du poumon.
- Un fumeur accompagné par un professionnel de santé a plus de chances de parvenir au sevrage que seul.
Limiter les expositions professionnelles et environnementales aux agents cancérigènes par des équipements de protection individuelle et des mesures collectives adaptées.

La prise en charge d’un patient atteint d’un cancer du poumon doit être globale et adaptée à chaque situation.
Les buts sont :
- de traiter les symptômes,
- d’arrêter ou de ralentir l’évolution du cancer et l’apparition de métastases,
- de limiter le risque de reprise ou de récidive,
- de maintenir la qualité de vie.
Outre les traitements spécifiques décrits au paragraphe sur les traitements du cancer du poumon, des soins adaptés doivent être mis en œuvre dès le diagnostic puis pendant et après le traitement : soutien psychologique, prise en charge de la douleur, aide sociale et professionnelle…
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- infections des voies respiratoires (bronchites, pneumopathies) liées à la baisse de l’immunité et aux altérations anatomiques,
- extension locorégionale ou métastatique : les métastases sont des atteintes cancéreuses secondaires qui se développent dans d’autres parties de l’organisme (os, foie, cerveau… ),
- maladie thromboembolique : phlébite (thrombose veineuse) et embolie pulmonaire,
- complications liées aux traitements.
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Le cancer à petites cellules garde un pronostic assez défavorable, avec une probabilité de survie à 5 ans inférieure à 10 %.
Pour les cancers non à petites cellules, la survie à 5 ans standardisée sur l’âge s’est améliorée avec une meilleure prise en charge, supérieure à 20 %. A noter que le taux de mortalité chez la femme a progressé dans les 10 dernières années.
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Des règles hygiéno-diététiques sont efficaces et utiles :
- l’arrêt du tabac favorise l’efficacité des traitements et améliore le pronostic,
- le maintien d’une activité physique ou sportive adaptée permet une meilleure qualité de vie et améliore la santé mentale,
- l’alimentation doit rester suffisante et équilibrée,
- la participation à des groupes ou des associations de patients peut être bénéfique,
- la reprise du travail est discutée avec le médecin du travail et le service de santé du travail ; elle peut être proposée sous forme d’un temps partiel thérapeutique de durée limitée,
- un suivi médical régulier et adapté est nécessaire pendant et après le traitement.
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Retrouvez le témoignage de Catherine, patiente atteinte d'un cancer du poumon
,- Les vidéos YouTube de la Fondation du Souffle consacrées au tabac
- Les vidéos YouTube de la Fondation du Souffle consacrées au mois sans tabac
- Les Rencontres de la Fondation du Souffle sur le thème des "Mieux vivre avec un cancer du poumon"
- Vidéo - RDV Recherche en santé respiratoire #5 - Dépistage du cancer du poumon
- Ameli - Cancers du poumon
- Santé publique France - Cancers du poumon et tabac
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Suite à la #COP26 retrouvez le cri d’alarme de Bruno Housset, pneumologue et président de la Fondation du Souffle.
La pollution particulaire tuerait près de 7 millions de personnes par an dans le monde… 7 millions de personnes par an.
Bonjour à toutes et à tous,
mon nom est Bruno Housset, je suis pneumologue et Président la fondation du souffle. J’aimerais vous convaincre en quelques minutes que lutter contre le réchauffement climatique c’est lutter pour préserver la santé respiratoire de chacun et notamment des plus vulnérables, de ceux qui souffrent déjà de maladies respiratoires chroniques comme un asthme, une BPCO, une insuffisance respiratoire, des enfants, des sujets âgés, des sujets les plus démunis.
Les vagues de chaleur plus fréquentes, plus intenses, plus longues sont à l’origine d’une augmentation de la mortalité notamment respiratoire. Par ailleurs, l’augmentation des températures moyennes étend les régions et la durée d’exposition à des pollens, sources de maladies respiratoires allergiques. Si rien n’est fait, il est estimé qu’environ 50 % de la population française souffrira d’une maladie allergique respiratoire en 2050. Les événements climatiques extrêmes sont associés à des épisodes de sécheresse et donc à des incendies de forêt dont les fumées toxiques peuvent parcourir des centaines de kilomètres. Des inondations sont également plus fréquentes, sources de moisissures dont on connaît le rôle dans la survenue et aggravation de l’asthme et des rhinites. Il existe un lien entre pollution réchauffement climatique. L’utilisation de l’énergie fossile, à côté de la production de gaz à effet de serre, produit des polluants toxiques tels que les particules ou le NO2. La pollution particulaire tuerait environ 7 millions de personnes par an dans le monde… 7 millions de personnes par an dans le monde ! Plus les particules sont petites, plus elles sont toxiques, plus elles peuvent aller loin dans les voies aériennes jusqu’aux alvéoles voire dans l’organisme. Les particules peuvent véhiculer des substances toxiques notamment à l’origine de cancer, des germes ou des pollens. Le lien entre infection COVID sévère et pollution semble maintenant démontré. L’ozone est un autre polluant qui est un polluant secondaire qui augmente du fait de l’augmentation des jours d’ensoleillement. C’est un gaz qui est responsable de maladies respiratoires et de décès.
La menace du dérèglement climatique sur la santé respiratoire est donc déjà présente. Sensibiliser et informer les citoyens sur les maladies respiratoires liées au réchauffement climatique, mettre en place des financements pour développer une recherche appliquée destinée à prévenir et mieux prendre en charge les maladies respiratoires induites par le réchauffement climatique, telles sont les missions de la Fondation du Souffle.
Il est urgent d’agir ensemble pour préserver la santé respiratoire de nos enfants.
Merci pour votre attention
Pr Bruno Housset